L’arrêté fédéral sur l’étape d’aménagement 2023 des routes nationales (STEP) prévoit l’accroissement des capacités de plusieurs tronçons, dont deux dans le canton de Berne, un à Saint-Gall, un autre à Schaffhouse ainsi qu’entre Bâle-Ville et Bâle-Campagne et le dernier entre Genève et Nyon. Ce texte se base sur le constat que la demande en matière de mobilité va continuer d’augmenter dans les années à venir et qu’il est donc essentiel de relier les différents modes de transport de manière intelligente afin de créer des offres à la fois attrayantes et efficaces. Pour cela, des investissements dans l’infrastructure sont nécessaires, tant pour le transport ferroviaire que pour le transport routier. Ainsi, la multimodalité, à savoir l’interconnexion des modes de transport, est essentielle et permet aux utilisateurs·trices de passer de la route au rail de manière optimale et à chaque mode de transport de faire valoir ses propres atouts.
De grands avantages
Cet arrêté présente plusieurs avantages comme celci de décharger les localités. En effet, en supprimant les goulets d’étranglement, les routes nationales seront protégées contre le trafic d’évitement dans les localités. Ceci présente aussi le bénéfice d’accroître la sécurité routière. Il est important de souligner ici que l’infrastructure de transport helvétique a plus de 60 ans et qu’elle ne correspond plus aux besoins de la population actuelle. Tout ceci sans nier l’ensemble que forment la route et le rail. Il paraît évident que seule une bonne harmonie de tous les modes de transport permettra d’avancer en toute sécurité et garantir l’approvisionnement de la Suisse en biens importants. Ceci, sans entraîner de perte de terres cultivables, puisqu’aux endroits où il est prévu de renouveler des sections de routes nationales, l’éventuelle occupation de terres cultivables devra être compensée. Finalement, l’aspect financier joue un rôle crucial dans cet objet, puisqu’il est assuré par les usager·ère·s de la route. En effet, les projets des routes nationales sont financés par les taxes et redevances, comme la surtaxe sur les carburants ou la vignette autoroutière, déjà versées par les usager·ère·s de la route. La réalisation de ces projets n’entraîne donc pas une charge supplémentaire pour les contribuables.
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