Die Herausforderung, Lernende zu finden


Thomas Sahli ist bei der Kaisereggbahnen Schwarzsee AG verantwortlich für die Berufsbildung. Das Unternehmen wurde anlässlich des letztjährigen Herbstauftakts der Unternehmen mit dem Preis für das beste Ausbildungsunternehmen in der Kategorie «Technik und Mechanik» ausgezeichnet. Eine schöne Auszeichnung, auch wenn das Unternehmen zurzeit Mühe bekundet, Lernende zu finden.

Marie Nicolet

La montagne comme bureau. Une image qui en ferait rêver plus d’un. C’est ce qu’offrent les remontées mécaniques de Kaiseregg Lac Noir SA à ses 12 collaborateurs et donc aussi à ses apprenti·e·s. Depuis 2013, l’entreprise forme des jeunes mécatronicien·ne·s sur remontées mécaniques. Un métier particulier. « C’est un travail technique qui attire majoritairement les garçons, même si nous comptons quelques femmes en Suisse », déclare Thomas Sahli, responsable de la formation professionnelle depuis 2017. Ce dernier ne cache pas le défi de recruter des jeunes. « Nous n’avons pas eu d’apprentis ni en 2022, ni en 2023 » regrette le responsable. Selon lui, les horaires irréguliers et le travail le week-end retiennent probablement les éventuel·le·s canditat·e·s qui pourraient être enthousiastes face à un travail technique en extérieur et en hauteur. Nicolas Ruffieux – l’apprenti avec lequel l’entreprise a remporté le prix lors de la dernière Rentrée des Entreprises – était donc le deuxième à être formé par les remontées
mécaniques de Kaiseregg Lac Noir SA . Cette récompense a d’ailleurs beaucoup touché Thomas Sahli.

Un réseau dans toute la Suisse
C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que le responsable de la formation professionnelle attend l’été 2024 pour commencer à former un nouvel apprenti. Même si l’intégration d’un·e jeune dans une équipe reste un défi : « C’est important qu’il se sente à l’aise pour qu’il puisse entamer sa vie professionnelle sur de bonnes bases », explique Thomas Sahli qui explique que la formation est très axée sur la pratique. «L’école et la réalité du quotidien en entreprise se complètent très bien », estime-t-il. Les apprenti·e·s de toute la Suisse se rendent à l’école et aux cours interentreprises à Meiringen. Un point positif selon Thomas Sahli : « Ça leur permet d’échanger sur les entreprises dans lesquelles ils travaillent et sur les différentes installations de remontées mécaniques, sans compter qu’ils se créent déjà un réseau professionnel dans toute la Suisse. » Pour le formateur, le travail dans les remontées mécaniques a de l’avenir, malgré le changement climatique : « Même si le ski en basse altitude ne devait plus être possible, les remontées mécaniques auront besoin de personnel technique sur les différentes installations de loisirs. » Le défi de la formation professionnelle est de taille, mais l’investissement est essentiel pour assurer la relève. Il faut dire que le métier présente certains dangers et les collaborateurs/trices doivent impérativement être formé·e·s aux règles de sécurité pour éviter les accidents.