Étude des tendances salariales et des conditions de travail pour 2024


Vous êtes plus de 900, tous domaines confondus dans toute la Suisse romande, à avoir répondu à notre sondage réalisé au sein de la Fédération Romande des Entreprises, fin octobre.

Nous vous remercions encore chaleureusement de votre participation, qui nous aura non seulement permis d’obtenir une meilleure vue d’ensemble des pratiques salariales prévues pour 2024, mais aussi de pouvoir offrir des points de comparaison aux entreprises encore en pleine réflexion.

Résultats

Comme vous pouvez le constater, un tiers parmi les entreprises sondées prévoit d’augmenter les salaires en 2024 indépendamment de l’existence d’une convention collective de travail (CCT) dans leur secteur. La démarche est essentiellement motivée par la préoccupation d’atténuer les effets de l’inflation sur les employés et celle de fidéliser leurs équipes. La marge d’augmentation la plus adoptée se situe entre 1,5% et 2%, certaines allant même au-delà de 3%.

Un tiers des entreprises prévoit d’améliorer les conditions de travail en 2024 autrement que par le salaire. Les solutions les plus fréquentes sont l’aménagement des horaires (27%) et les améliorations matérielles, ergonomiques et de mobilité (20%). Les avantages financiers indirects (10%), les vacances (9%) ou les semaines raccourcies (6%) arrivent respectivement en 4ème, 5ème et 6ème position.

Les projections d’augmentations 2024 hors CCT se répartissent de la manière suivante -> voir graphique no.1 – ci-contre.

45% des entreprises non soumises à CCT prévoient d’augmenter les salaires en 2024, les principales raisons sont :

  • La prise en compte de l’inflation
  • La fidélisation des équipes
  • Un effet de la convention collective de travail ou du salaire minimum
  • Une indexation habituelle

Les projections d’augmentations 2024 hors CCT se répartissent de la manière suivante (voir graphique no.1 – ci-contre).

Les critères suivants sont pris en considération pour procéder à l’augmentation envisagée (voir graphique no.2 – ci-contre) .

Remarque : 40% des entreprises répondantes sont soumises à une convention collective de travail (CCT).